5,000 euros taken on the night and over 600 participants
This is the great report in the Depeche.
It tells you who the bands and choir were.
It tells you the food was prepared by the young men. On the Friday afternoon they worked away in the kitchen, everything got eaten.
The entry was by " lancer un dé / throw the dice and you pay what number comes up or " tourner une roue" a wheel with numbers on. Actually it was all pointless as nobody paid a euro even when it came up.
I have put in bold the bit I and Muhammad were involved in. On the entry I took money and then introduced everyone one to Muhammad from Pakistan who would mark the hands of the one who had paid He said with a big smile " thank you we are grateful, thank you."Many tried to talk English to him which was very touching.
La salle des Thermes était bondée de sourires, vendredi soir, pour la soirée de soutien aux réfugiés. Plus de 600 personnes s'y sont succédé. Le paiement au tirage au sort (soit lancer un dé, soit faire tourner une roue...) était déjà l'occasion pour certains de trouver que ce n'était pas assez : ils étaient venus donner leur soutien concret au-delà de la marque de solidarité.
Les bénévoles qui avaient confectionné des assiettes ont été dévalisés dans une bonne humeur colorée par la fanfare, puis la chorale de Verfeil. Des échanges, des embrassades d'associatifs âgés ravis de trouver une relève jeune et dynamique, le public des exceptions artistiques et culturelles du territoire a quitté ses coins du feu pour partager un moment de grâce.
«étranger, ça ne veut rien dire !»
«Nous n'aurons plus jamais peur de la peur des autres ! Il suffit qu'ils connaissent ces jeunes du bout de l'enfer des guerres pour fraterniser et s'en sentir grandi». «Étranger, ça ne veut rien dire. Quand on part en vacances, c'est ce qu'on est, mais c'est pas pareil», expliquait une gamine à ses petites copines.
5 000 euros et un impressionnant élan de solidarité
Véronique Ortet, la directrice de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de Tarn-et-Garonne, s'est dite impressionnée de l'élan de générosité des Saint-Antoninois. Avec elle, Anaïs Rondeau saluait les bénévoles qui se sont impliqués dans l'accueil et tout cela était normal.
Les réfugiés ont pu dialoguer dans un mauvais anglais avec les nombreux Britanniques investis dans le réseau associatif généré pour l'occasion. De l'émotion partagée quand Mohamet pointait les entrées les yeux écarquillés de tant de sollicitude.
Puis la soirée festive aux sons dansant des artistes solidaires s'est prolongée au-delà de la comptabilité des souches de tickets (pas prévus en assez grand nombre !)
Près de 5 000 euros ont été collectés. «Il faut qu'on déduise les frais, mais c'est génial !»