Monday 18 September 2017

Just the best news

One good story after another
That's my boy
Well actually he is everybodys' boy. 
We first met Rahim  when he made friends with one of our Rehoboth boys at a CADA beyond Montauban.
When one of our lads went there I thought " who do I know who lives close?" and by a stroke of luck  Jacky Malotaux lived nearby. She took both boys under her wing and when through  an error Rahim ended up on the streets in Toulouse, Jacky went with a tent, some provisions and a bike. We all wondered what we could do for him and were delighted when Anais Rondeau, head of the refugees arranged for him live with the young people of Verfeil, who run a commune.
This is now their story, they have housed him, fed him, got him back into the system, raised money for a lawyer and given regular French lessons.
Rahim on his part has become a darling of the village, helping where he can. From never going to a school he has learnt to speak and write French, no mean feat.
For my part I can rely on him when I am collecting furniture for boys apartments to meet me at 9 am and work hard for as long as I need him.
Last week he said to me " I love this village, I want to live here forever with my wife and kids The people here have been so kind and after all the terrible things in my life I am at last happy."
Those young people of Verfeil have worked miracles on his behalf and I can tell you this he will never forget what they have done for him.
TODAY WE ARE CELEBRATING HIM GETTING 10 YEARS ASYLUM
The picture was a day we went out, none of the others turned up but Rahim insisted we could manage just the two of us and bear in my mind I only drive the car and trailer.
 
Encore une belle nouvelle
C’est mon garçon.
En fait, il est le garçon de tout le monde.
Nous avons rencontré Rahim quand il est devenu l’ami  d’un de nos garçons de Rehoboth dans une CADA près de Montauban.
Quand un de nos garçons est allé là-bas, j'ai pensé "qui connais-je qui vit à proximité?" et d'un coup de chance, Jacky Malotaux habitait à proximité. Elle a pris les deux garçons sous son aile et, quand par une erreur, Rahim a fini dans les rues de Toulouse, Jacky y est allé avec une tente, des provisions et un vélo. Nous nous sommes tous demandés ce que nous pourrions faire pour lui et nous avons été ravis quand Anaïs Rondeau, le responsable des réfugiés, a arrangé qu’il pourrait vivre parmi les jeunes de Verfeil, qui dirigent une communité.
La suite de l'histoire est là : ils l'ont logé, l'ont nourri, l'ont réinséré dans le système, recueilli de l'argent pour un avocat et donné des cours de français réguliers.
Rahim de sa part est devenu un chouchou du village, aidant où il peut.  Jamais scolarisé, il a appris à parler et à écrire le français, un exploit formidable.
Pour ma part, je peux compter sur lui lorsque je collectionne des meubles pour les appartements des garçons, à me rencontrer dès 9 heures et travailler dur aussi longtemps que j'ai besoin de lui.
La semaine dernière, il m'a dit:  « J'adore ce village, je veux vivre ici pour toujours avec ma femme et mes enfants. Les gens ici ont été si gentils et, après toutes les choses terribles dans ma vie,  je suis enfin heureux »
Ces jeunes de Verfeil ont fait des miracles de sa part et je peux vous dire qu'il n'oubliera jamais ce qu'ils ont fait pour lui.
AUJOURD'HUI NOUS LE FELICITONS D’AVOIR OBTENU 10 ANS D'ASILE !
La photo a été un jour où nous sommes sortis, aucun des autres n’étant se présenté, mais Rahim a insisté que nous puissions nous débrouiller nous deux et rendez-vous compte que moi je ne fais que conduire la voiture et remorque.