Thursday, 27 June 2013

No foxes but fighting hens

Val says
I have been pestering Betrand for want of a better word (actually there is no better word, pestering it was) to write something for TAG. We had established that there were no foxes in Laos, Betrand's second home but that they did have fighting cocks,  hence the piece below.
For those TAG readers who can understand,  enjoy. He is one of the most intelligent, amusing men around  [swoon] That should get him running for his dictionary!( or the door!)
Tomorrow when I am not so pressed I will make a rough translation with  ''my dictionary''


Sous vos pressantes injonctions je suis dans l'obligation de m'executer;
Ravi de vous donner ainsi l'occasion d'ouvrir peut etre votre dictionnaire.

Amicalement

Bertrand Dezes
Le Château


Histoires de coq

On lit souvent sur ces pages des histoires de « pet », la plupart vous font essuyer une larme, ou pester contre l’égoïsme du genre humain…mais parfois une âme charitable récupère le toutou abandonné par son maître, le canasson martyrisé, le matou famélique…Chacun terminera enfin sa vie décemment dans un abri douillet, souvent britannique.
Si l’on parle de coq, le gaulois a beau monter sur ses ergots, le pauvre échouera, accompagné par un vin de terroir, dans une marmite, ici occitane, et finement désossé par un impitoyable couteau de Sheffield, la tendresse a ses limites.
Sur une autre planète appelée Laos, chaque animal a un destin tout aussi tragique (pour lui) ; tout ce qui bouge en ville, ou à la campagne, va un jour ou l’autre régaler le palais laotien, aromatisé d’herbes étranges et délicieuses , qui feront douter de son espèce ; surtout ne quittez  pas d’un pouce  votre dalmatien favori, si vous décelez une sollicitude suspecte à son égard, on risque de lui payer un aller simple pour le palace chinois du coin .
Le coq laotien, lui, ne court aucun risque.  Bien au contraire sa vie ne manque pas de panache.
Cet animal mythique est l’objet de tous les soins du mâle laotien ; même l’épouse (officielle) ne sera pas aussi cajolée que lui. Il sera bien nourri, on lui parle avec respect, il est soigné comme un pacha, caressé comme une maitresse. On souligne son beau plumage par des rubans colorés. Sa disparition sera généralement suivie d’un meurtre.
A chaque Pleine Lune, tout village organise un combat, tenu dans une petite clairière en bordure de forêt, à l’écart de la foule. Seuls les aficionados sont admis. Un petit enclos sablé  sera le théâtre d’une bataille homérique, plus modeste toutefois que dans une arène espagnole, et surtout moins sanglante.
 Les deux combattants lâchés vont devoir s’affronter avec bravoure sous les cris de spectateurs en délire ; l’argent circule fiévreusement dans les rangs des parieurs. Les 2 coqs vont tournoyer et danser la carmagnole pendant plusieurs minutes sous les hourrahs des experts. Pas de lame acérée aux ergots, pas de blessure, pas une goutte de sang ; on désignera comme vainqueur le plus adroit, le plus malin.. celui qui aura porté le plus de coups de bec au jabot de l’adversaire (un peu comme 2 politiciens gaulois ); puis les deux combattants indemnes seront rendus à leur maître ; les billets de banque vont changer de main… Les participants vont célébrer la victoire ou noyer leur défaite dans des flots de bière.
Le coq gagnant aura droit à tous les honneurs. …Après plusieurs lunes de combats valeureux, il sera béatifié. Il gagnera une retraite dorée, dans un paradis , bien sȗr, défiscalisé.

Quand on vous dit que l’argent est le nerf de la guerre…
Val says again    - I am not glorifying that sex mad cock from over the road, he is after my girls all the time.It would be the occitane marmite for him if I had my way.
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